Quand la chimie s’invite dans la coopération au développement

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Innovation dans le contrôle des maladies combiné à la gestion et valorisation des déchets de la culture du fruit du dragon

L’Université de Liège se voit financée par l’ARES afin de développer une approche originale de lutte contre une maladie qui touche la culture du fruit du Dragon, culture florissante au Vietnam. Cette approche combine à la fois de la chimie des ressources renouvelables et une approche phytopathologique (en collaboration avec l’UCL). C’est une première en la matière.

Le fruit du dragon (connu également sous le nom de pitaya) est un super-fruit possédant des propriétés intéressantes (antioxydants, amincissantes). Cependant, au Vietnam, une maladie affecte les arbres porteurs du fruit et en déprécie ses qualités et sa valeur économique….

Le projet financé par l’ARES vise donc à offrir une collaboration entre structures wallonnes et vietnamiennes dans le cadre d’une approche intégrée centrée sur l’économie circulaire et la création d’une nouvelle chaîne de valeur au départ des résidus de culture de fruits du dragon combinée à la lutte systémique d’un (ou plusieurs) agent(s) pathogène(s) qui touche(nt) cette culture. Les provinces du Sud Vietnam, et en particulier la province vietnamienne de Binh Thuan, sont des leaders mondiaux dans la production de ce fruit, majoritairement destiné à l’exportation. Même si florissante, cette culture subi aujourd’hui l’attaque d’une « maladie » initiée par un (ou plusieurs) agent(s) pathogène(s) (fongiques et/ou bactériens dont surtout des bactéries de type Xanthomonas) dont le mode de transmission n’est pas connu sur ce type de culture au Vietnam, et qui décime d’une part la population d’arbres sains mais surtout impacte la qualité des fruits destinés majoritairement à l’exportation.

L’objectif prioritaire de ce projet est donc de démontrer la viabilité d’une création d’un système de lutte contre la propagation de cette maladie, par actions préventives, en favorisant le ramassage et la valorisation des résidus de culture qui sont probablement un des vecteurs de propagation identifiés. Ces options de valorisation (d’une part la production de biogaz et d’autre part la production de bioplastiques) sont évaluées sur base de leur faisabilité technique et mises en relief avec les éléments économiques locaux des provinces du Sud Vietnam. Une bonne compréhension des systèmes de lutte systémique de la (les) bactérie(s) ou agents pathogènes responsables des phénomènes de pourriture sera aussi proposée en vue de limiter la propagation celui-ci/ceux-ci à d’autres territoires. Cette action sera réalisée en synergie avec les opérateurs sud par une sensibilisation des acteurs de terrain, comme les agriculteurs locaux et les structures coopératives et publiques.

  • Pays:Vietnam
  • Région:Asie du Sud-Est
  • Coordonnateur Nord:Aurore Richel, ULiège
  • Coordination en Belgique:ULiège
  • Partenaires Nord:UCLouvain
  • Partenaires locaux:University of Economics Ho Chi Minh City, Service des Sciences et Technologies de Binh Thuan et International University (IU)
  • Secteur:311 – Agriculture
  • Sous-secteur:31192 Plant and post-harvest protection and pest control
  • Type d’intervention:Recherche
  • Budget:499.873,92 €
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