Quand LEGO se met au durable

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Quand LEGO se met au durable 

En 2018, le grand fabriquant de briques de construction pour enfants LEGO annonce la mise sur le marché de pièces manufacturées au départ de ressources renouvelables. 

LEGO ambitionne en effet de remplacer en 2030 le pétrole, matière de base pour la production du plastique qui sert à ses briques de construction, par des ressources renouvelables végétales. Mais ce changement s’annonce long, ambitieux et onéreux…

Depuis 2018, pour sensibiliser le consommateur à ce changement stratégique, LEGO propose certaines de ses pièces (essentiellement des arbres et des arbustes)  en polyéthylène « biobasé », c’est-à-dire en polyéthylène issu du végétal. Concrètement, ce « nouveau »  polyéthylène représente 1 à 2% du volume total des pièces plastiques du groupe LEGO.

Entre polyéthylène « végétal » et polyéthylène « conventionnel » (issu de la pétrochimie), aucune différence d’un point de vue des propriétés. Même flexibilité, même poids. Normal, il s’agit de la même molécule. Mais que dire du prix ?

Pour produire du polyéthylène « végétal », le groupe LEGO exploite du bioéthanol obtenu à partir de canne à sucre. Après déshydratation, l’éthylène obtenu est ensuite prêt à être polymérisé. Cela a l’air simple, propre, en parfaite adéquation avec des enjeux environnementaux avérés.

Mais certains chercheurs sont septiques. Le schéma de production choisi par LEGO ne serait pas aussi « vert » qu’il n’y parait et l’impact environnemental associé pas vraiment négligeable. Entre démarche environnementale et marketing, le dossier reste à suivre.

Plus d’informations:

https://www.lego.com/en-us/aboutus/news-room/2018/march/pfp

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